L'Hypnose
L’hypnose est un état modifié de conscience où le patient est conscient de tout ce qui est dit et de tout ce qui se passe autour de lui. Ce n’est pas un état de sommeil.
Quels sont les effets
thérapeutiques de l'hypnose ?
L’hypnose permet de mettre en lien le conscient et le subconscient et ainsi d’aller chercher des ressources à l’intérieur de soi. Cette démarche est ainsi active et consentante. C’est un outil complémentaire aux autres thérapies médicamenteuses et non médicamenteuses (physiothérapie, massages par exemple) dont bénéficie le consultant.
L’hypnose offre la possibilité de se reconnecter avec confiance
à ses émotions parfois occultées par peur d’être submergé.
Comment l'hypnose agit-elle ?
En état de transe hypnotique, le thérapeute va utiliser des suggestions, des métaphores (par exemple visualisation et ressenti d’un gant autour de la main pour diminuer des sensations désagréables, appel à des images en lien avec un lieu ressource pour retrouver calme et sérénité …), afin de proposer au patient de modifier son rapport avec la douleur, le stress, l’anxiété ou toute autre émotion désagréable ou plus largement avec son environnement.
La PNL (Programmation Neuro Linguistique) fait appel aux processus hypnotiques et joue avec les suggestions et la plasticité du subconscient.
L’auto-hypnose pour obtenir des résultats solides dans le temps
Tout consultant peut bénéficier de l’apprentissage de l’autohypnose, consistant à apprendre les techniques pour faire de l’hypnose seul à domicile : apprentissage de l’induction, emplois des suggestions et métaphores élaborées avec le thérapeute et sortie d’hypnose.
Le but de cet apprentissage est de pouvoir utiliser cet état de façon constructive et thérapeutique.
D’ailleurs, l’auto-hypnose est nécessaire pour faire perdurer les résultats dans le temps et engager de réels changements profonds.
Les bienfaits et pouvoirs de l'hypnose
L’hypnothérapie permet d’agir à plusieurs niveaux :
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le niveau sensoriel (intensité d’une douleur par exemple, jouer sur la sensation de satiété, le dégoût de la cigarette),
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la gestion de la douleur ou la préparation d’une situation à venir (diminuer une anticipation négative par exemple),
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le niveau cognitif (faire des liens entre la douleur et des pensées négatives, faire des liens entre une situation et le besoin de manger sans faim),
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le niveau émotionnel (en lien avec des deuils non faits par exemple),
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et le niveau motivationnel (aider à trouver des ressources permettant de se mobiliser, de devenir actif dans la prise en charge).